Parti de Bordeaux via Paris, nous arrivons à Hanoi après quelques heures de vol. ce dernier a été l’occasion d’essayer pour la première fois le nouvel Airbus A350 dont sont équipées certaines compagnies aériennes asiatiques.
À bord d’un A350 de Vietnam Airline nous avons voyagé assez confortablement en classe éco. Le service à bord nous a semblé perfectible, les échanges avec le personnel de bord étant somme toute assez mécaniques.
Utilisant une montre Suunto dotée d’un GPS, j’ai enregistré la trace de notre vol. Manifestement, le nouveau fuselage en composite carbone de l’A350 n’arrête pas les émissions GPS.
Notre agence de voyages avait organisé un accueil traditionnel à l’arrivée : panneau et guide au x couleurs de l’agence (Asia). Le temps de charger les bagages de notre petit groupe en soute, nous voilà lancés sur les routes du Vietnam en direction de notre hôtel.
Et la toute première avec notre arrivée à aéroport d’Hanoi :
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Par expérience des vols incluant du décalage horaire, il est préférable de tout de suite adopter le fuseau horaire local. Cela évite de subir les désagréments du « jetlag ». Notre agence avait bien organisé les choses, une fois les bagages déposés à l’hôtel nous sommes tout de suite partis en balade en ville. Heureusement, car nous étions tentés de nous laisser tomber dans nos lits pour finir notre nuit trop courte en vol.
Les grandes villes d’Asie sont surprenantes à plus d’un terme pour nous autres européens et français. La circulation est chaotique, les règles sont rarement respectées par les usagers de la route : tous traversent n’importe où, et oublient parfois les feux de signalisation. Ajoutez à cela le mélange des genres entre camions, voitures, scooter, piétons et cela donne un magnifique capharnaüm.
Pour cette première journée sur les deux que nous passerons à Hanoi, nous allons visiter quelques lieux emblématiques de la ville.





Pour éviter un accident par manque de lucidité dû à l’absence de sommeil, il vaut mieux faire confiance aux conducteurs locaux pour traverser la ville. Et rien de tel que les triporteurs qui font office de taxis.
Bon marché, nous vous les conseillons pour plusieurs raisons : c’est amusant, écologique et lent. Suffisamment lent en tout cas pour visiter le nez au vent et profiter des ambiances colorées des rues vietnamiennes.


Finalement, bien installés à bord après quelques fous rires pour y parvenir, nous voilà lancés dans la circulation. Et tout de suite la première chose qui vous saute au visage (aux yeux et au nez surtout), c’est la pollution ! Hanoi est comme de nombreuses villes d’Asie fortement polluée.
Au bout de 10 minutes dans cette ambiance, nos yeux piquent ! Nous ne sommes pas habitués à respirer dans un air si chargé. La vidéo ci-dessous ne nous permet pas malheureusement de vous faire partager cette sensation olfactive. Mais vous avez l’ambiance sonore tout de même.
C’est finalement très agréable, on a l’impression de glisser parmi le flot de la circulation sans effort. Même si parfois on se tend un peu à l’approche de certaines intersections !
Hanoi dispose de quelques monuments incontournables à visiter. Mais n’espérez pas trouver un patrimoine architectural à la hauteur de ce que nous pouvons observer dans notre vieille Europe.



Bref : vous l’avez bien compris ! Nous n’avons pas été séduits par les bâtiments d’Hanoi. Pas contre les scènes de rue sont fantastiques à observer. C’est une foultitude de petits événements qui se déroulent devant nous à même les rues. Car au Vietnam tout ou presque peut se passer sur un trottoir. On y mange, on y vend, on y dort entre autres.